Pour fêter cet anniversaire, la DGER et notamment M. Philippe Vincent, doyen de l'inspection de l'enseignement agricole, ont organisé une matinée séminaire lors du salon européen de l'éducation : l'occasion de mettre en valeur les spécificités de ce baccalauréat lorsqu'il se déroule dans l'enseignement agricole.
C’est ainsi que vendredi 22 novembre, Léa JEANNE et Pauline DELOMEZ ont été invitées à témoigner de leur expérience lors d’une table ronde animée par Louise TOURRET, journaliste.
Léa et Pauline, en Terminale S, étaient accompagnées de toute leur classe et de Laurie BRIEF et Marie-Odile SOUPLET. Tout le monde était très fier de les voir ainsi répondre aux questions sur leur parcours, leur projet professionnel, ou encore sur ce qui, selon elles, différencie un enseignement scientifique dans un Lycée Agricole comparé à l’Education Nationale.
Le débat s’est rapidement orienté sur la spécialité de Biologie – Ecologie, qu’on ne trouve que dans les lycées agricoles : ancrée sur le vivant, elle est très différente de la SVT et s’attache à répondre à bon nombre de préoccupations sociétales. Léa et Pauline ont ainsi expliqué l’intérêt qu’elles trouvaient à suivre un enseignement scientifique connecté aux réalités du terrain : la proximité du bois Magneux, par exemple, est un atout pour réaliser des observations de terrain.
Parmi les autres atouts développés par les participants des deux tables rondes : l’ancrage territorial des lycées agricoles pour donner du sens aux apprentissages, la taille humaine des établissements et l’encadrement tout en bienveillance, la localisation généralement à proximité d’une nature préservée,… Et puis, faire son bac général dans l’enseignement agricole ne ferme pas les portes, bien au contraire : médecine, informatique… toutes les poursuites sont envisageables. Nous avons même pu écouter le témoignage d’une ancienne élève devenue glaciologue !